Pédagogie
Nous avons à coeur de souligner les progrès et les réussites de nos élèves pour leur donner envie d’évaluer favorablement.
Nous serons également exigeants pour leur donner de l’ambition.
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Le projet éducatif et pédagogique d’OZAR est fondé sur l’éthique juive basée sur la transmission des valeurs de la Thora qui éveille la conscience religieuse de l’élève et le sensibilise à la pratique des Mitzvot, au respect du Chabbat et à la célébration des fêtes.
L’établissement vise la construction de l’enfant et de l’adolescent en tenant compte de sa personnalité et dans l’apprentissage de ces valeurs immuables.
Ozar Hatorah privilégie une formation globale de la personnalité afin d’éveiller les potentialités de chaque élève : intellectuelle, morale, physique, spirituelle, afin de révéler ses qualités qui sont toujours le signe d’une trajectoire ascendante.
Cette invitation à l’excellence a pour objectif d’aider tout élève à donner le meilleur de lui-même pour lui et la communauté qui l’entoure.
Durant tout leur parcours, l’enseignement du Kodech, assuré par des professeurs chevronnés, est obligatoire pour toutes les classes. Nous offrons à nos élèves des connaissances approfondies ainsi que la compréhension de nos rituels, leur mise en pratique et l’occasion d’une réflexion sur les valeurs juives du Gan jusqu’au lycée acquises dans une progression programmée.
La qualité du travail scolaire doit être notre priorité. Développer le goût du travail bien fait, acquérir une bonne et solide culture générale, encourager le sens de l’effort et de la persévérance, consolider les acquis par un apprentissage rigoureux sont nos objectifs pédagogiques.
Il s’agit de placer chaque élève en situation de réussite scolaire :
– En lui permettant de confronter ses aptitudes à ses choix.
– En inscrivant dans le projet d’établissement des dispositifs d’aides pédagogiques et sociaux pour mener à bien cette mission de réussite.
– En facilitant la concertation des équipes.
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Dans un monde ouvert à toutes les influences, l’école Ozar Hatorah constitue un socle autour duquel pourra se construire la scolarité mais aussi la personnalité de chaque enfant. Elle allie un enseignement conforme aux programmes d’Etat et la transmission des connaissances et des valeurs qui fondent le judaïsme d’aujourd’hui.
L’épanouissement est la valeur autour de laquelle l’école permet de développer une réussite individuelle comme collective.
La recherche de l’excellence au niveau des savoirs ne se traduit pas pour autant par une concurrence entre les élèves.la stimulation et la mise au travail se font plutôt dans un climat de confiance et de bienveillance, d’une part entre les élèves et leurs enseignants, d’autre part entre les parents et l’équipe pédagogique dans son ensemble.
Cette convivialité propre à l’école Ozar Hatorah est le résultat d’une implication dans tous les événements de la vie des enfants et de leur famille. C’est ce qui a permis de les fidéliser, et ce notamment grâce à de très bons résultats aux épreuves du baccalauréat, les parents étant bien souvent eux-mêmes d’anciens élèves. Pour autant, l’école a su s’adapter aux attentes des nouvelles générations. La prise en compte permanente des besoins et des difficultés des élèves se concrétise par un système d’aide aux devoirs assurés par les enseignants.
Des activités extra scolaires variées sont proposées au sein même de l’établissement pour compléter le dispositif d’enseignement. L’école Ozar hatorah offre ainsi à chacun un parcours scolaire de la maternelle jusqu’à la terminale.
Les programmes de l’Education nationale
La réussite d’un parcours scolaire d’un élève se joue en grande partie dans les premières années de la scolarité des enfants. L’objectif essentiel de l’école maternelle : aider chaque enfant à devenir autonome et à s’approprier des connaissances et des compétences. il doit acquérir un langage oral riche, organisé et compréhensible par l’autre. La finalité est de réussir au cours préparatoire.
L’école primaire doit avoir des exigences élevées qui mettent en œuvre à la fois mémoire et faculté d’invention, raisonnement et imagination, attention et apprentissage de l’autonomie, respect des règles et esprit d’initiative.
L’acquisition des savoirs fondamentaux, principalement la maîtrise du langage sous toutes ses formes, est l’objectif premier de l’école primaire. Sa pédagogie doit favoriser l’épanouissement de l’élève, son activité, sa motivation, et sa pleine implication dans les apprentissages.
Le socle commun des connaissances et des compétences est une disposition majeure de la loi d’orientation et de programme pour l’avenir de l’École du 23 avril 2005. Il désigne un ensemble de connaissances et de compétences que les élèves doivent maîtriser à l’issue de la scolarité obligatoire pour poursuivre leur formation, construire leur avenir professionnel et réussir leur vie en société.
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Nous vivons actuellement une période complètement nouvelle qui est là entre autres pour nous interpeller et nous amener à repenser la manière dont nous allons transmettre les fondamentaux du judaïsme à nos enfants.
Les technologies nouvelles ont envahi notre univers, les modèles d’apprentissage que nous avons pu connaître il y a quelques années se doivent être revisités
Un des grands maîtres du judaïsme qui a vécu aux États-Unis, le Rav Yacov Kaminetsky, fait remarquer que dans l’univers des Mitsvot, des commandements que la Torah nous donne, il n’y a pas eu véritablement de changements tout au long de l’histoire du peuple juif.
Nos Tefilin sont toujours les mêmes, nous mangeons les mêmes Matsot , le Loulav reste le Loulav, la Souca reste la Souca, le Talit reste le Talit.
La seule chose qui a totalement évolué au fur et à mesure des années c’est la manière dont on a enseigné la Torah.
Fonction des époques les modalités d’enseignement n’ont pas été les mêmes car en ce qui concerne la transmission le but essentiel est que les élèves puissent s’approprier le savoir afin qu’ils arrivent à se construire à partir de lui et à leur tour continuer à le transmettre.
Il y a quelques années des notions étaient du domaine de l’évidence, mais aujourd’hui celles-ci doivent être inculquées à nouveau.
Dans le Talmud, traité Sota, nos maîtres nous apprennent qu’à l’époque pre messianique, époque dans laquelle le peuple d’Israël commencera à revenir vers sa terre, il y aura un certain nombre d’éléments nouveaux qui seront présents dans notre quotidien.
Le Talmud insiste particulièrement sur la manière nouvelle dont vont s’organiser les relations entre maîtres et élèves, et parents et enfants. L’élément particulier sera le refus de l’autorité, un désir de tout remettre en cause et le désir d’une pensée autonome.
Il y aura comme le disent nos maîtres, des troupeaux de vérité, chacun arrivant et donnant sa propre vision des choses.
L’acceptation d’une transmission, la valeur à donner à la parole des maîtres sera battue en brèche.
Nous nous retrouvons confrontés à cela et ce dans de nombreux domaines et plus particulièrement dans celui de l’enseignement.
Mais au lieu de nous lamenter, nous pouvons voir dans cette situation nouvelle un défi que nous nous devons de relever.
Un grand maître du judaïsme français disait, que cette absence d’acceptation de la hiérarchie, va obliger ceux qui transmettent à ne pas juste s’appuyer sur le poids de ce qu’ils représentent mais vont les forcer à être dans l’excellence pour que ceux qui doivent recevoir leurs enseignements aient envie de se l’approprier.
Lorsque j’apprenais à la yeshiva, un de mes maîtres me posa un jour la question suivante.
Tu as appris tant et tant de pages de talmud, mais elles, ces pages de talmud que t’ont-elles appris ?
La question essentielle est donc la suivante, qu’avons-nous envie que nos élèves apprennent à travers ce qu’ils vont apprendre.
Évidemment il y a une nécessité absolue de leur donner la possibilité d’accéder à des textes, de les traduire, de les comprendre, de les interroger, de les approfondir…
Mais ces textes-là doivent aussi pour apporter aux enfants un certain nombre de notions
Deux points vont être au cœur même de la réflexion sur ce que doit apporter l’enseignement du Kodech à nos enfants
En premier lieu la notion de Yrat Chamayim
La traduction de ce terme est difficile, de manière générale on le traduit par la crainte de Dieu.
Peut-être que la traduction la plus exacte serait la suivante
La racine du mot Yira est le verbe Roe qui veut dire, voir!
Voir Dieu, ou plutôt vivre dans la conscience de sa présence.
transmettre cela à nos enfants c’est les amener à réaliser que la vie a un sens, qu’il y a un créateur à l’univers.
Que chaque individu à un rôle à jouer, et qu’en tant que juif la Torah lui transmet ce qui le concerne afin qu’il puisse remplir sa mission sur terre.
Cette notion ne doit pas être pesante, ni engendrer de peur ou de culpabilité
Au contraire, elle véhicule une joie, celle de celui qui, acceptant sa singularité, va chercher à la vivre de la manière la plus épanouie possible dans un monde pluriel.
La deuxième notion qui se doit d’être au cœur de ce qui sous-tend l’enseignement et celle des Midot Tovot , que l’on traduit par des bonnes qualités.
Vous me direz qu’une qualité est toujours bonne, c’est vrai, mais une bonne qualité c’est celle qui peut s’exprimer le mieux possible et ce de manière équilibrée.
La traduction la plus exacte serait en vérité des traits de caractère positifs.
Travailler sur ce que veut dire la notion du don, apprendre à céder, prendre conscience de sa valeur, essayer de réfléchir sur la notion de la colère et de la rancœur, voir dans la confrontation à l’autre une proposition de travail sur soi…
L’enseignement des matières juives doit être le support de ses notions afin qu’à la fin de sa scolarité l’enfant qui aura suivi différents cours puisse non seulement être capable de se confronter au texte, qu’il puisse avoir une vraie connaissance au niveau de l’histoire juive et des règles qui régissent la vie religieuse au quotidien.
Mais surtout qu’il puisse révéler à travers son attitude et la manière dont il évolue dans un cadre social ce qui est véritablement un enseignement de Thora.
Cela exige une réflexion nouvelle sur les programmes.
Ne pas privilégier la quantité de savoir
Rappelons-nous qu’une connaissance qui ne transforme pas l’individu fait de lui comme le disent les maîtres du Talmud un âne portant des livres, ce qui n’est vraiment pas l’objectif que nous voulons atteindre.
Extraire et rechercher les enseignements qui pourront véhiculer ces notions que nous désirons que l’enfant s’approprie.
Leur apprendre à découvrir la génialité présente dans les textes.
Faire en sorte que ces enseignements ne soient pas une matière mais avant tout une expérience.
L’objectif est que l’apprentissage du Kodech soit une expérience de plaisir
Plaisir d’une découverte, plaisir de la réflexion
Il y a évidemment une sorte d’utopie dans mon propos
Mais lorsque l’on pénètre l’univers de l’enseignement il est nécessaire d’avoir des objectifs hauts placés afin de pouvoir donner le meilleur de soi-même.
Il est évident que nos enfants verront le Kodech à travers la vision qu’en auront leurs parents. Dans l’univers de l’éducation nous savons pertinemment que le rapport que l’enfant a à une chose dépend de la relation que ses parents ont avec celle-ci.
Permettre aux parents de découvrir le bénéfice réel de cet enseignement à travers des cours et des conférences fait évidemment partie de ce nouveau programme que nous sommes en train de mettre en place.
C’est en nous appuyant sur tout ce qui a été fait dans le passé, sur l’investissement en eut toutes les personnes qui depuis le début de l’aventure Ozar Hatora ont donné le maximum pour que les enfants qui fréquentent ces écoles puissent construire une identité juive forte, que nous espérons réussir à au moins essayer de donner le meilleur de nous-mêmes pour continuer à assurer cette transmission qui est au cœur de la pérennité du peuple juif.
Rav Elie Lemmel